Présentation de la blépharoplastie
Les « blépharoplasties » désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer les disgrâces présentes, qu’elles soient héréditaires ou dues à l’âge.
Une blépharoplastie Montpellier se propose de corriger les signes de vieillissement présents au niveau des paupières et de remplacer l’aspect « fatigué » du regard par une apparence plus reposée et détendue.
Dans certains cas des poches sous les paupières sont présentes dès l’adolescence : une blépharoplastie permet alors de traiter celles-ci, en l’absence de tout vieillissement.
Dans d’autres cas il s’agit d’un vieillissement des paupières qui présentent alors un excès de peau qui peut être associé à un relâchement du muscle de la paupière ou à des poches graisseuses.
La blépharoplastie permet également d’atténuer le cerne situé sous la paupière dans certains cas. En particulier lorsqu’il est possible de transposer les poches graisseuses dans le cerne afin de combler celui-ci. Le résultat est souvent plus naturel lorsque les poches graisseuses sont déplacées que lorsqu’elles sont retirées.
Une consultation dans les locaux de l’ICEM est indispensable pour évaluer l’intérêt de cette chirurgie. Dans certains cas elle peut être avantageusement remplacée par des techniques de médecine esthétique (injections d’acide hyaluronique et/ou toxine botulique).
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Type d’anesthésie
Trois procédés sont envisageables :
Anesthésie locale pure, où un produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des paupières. C’est le choix habituel pour le traitement des paupières supérieures.
Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
Anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement. C’est le choix le plus confortable lors les 4 paupières sont traitées dans le même temps ou lorsque cette chirurgie est associée à un lifting.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
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L’intervention
Incisions cutanées :
Paupière supérieures :
elles sont dissimulées dans le sillon situé à mi-hauteur de la paupière, entre la partie mobile et la partie fixe de la paupière.
Paupière inférieures :
elles sont placées 1 à 2 mm sous les cils, et peuvent se prolonger un peu en dehors.
Le tracé de ces incisions correspond bien sûr à l’emplacement des futures cicatrices, qui seront donc dissimulées dans des plis naturels.
Remarques :
Pour les paupières inférieures, en cas de « poches » isolées (sans excès de peau à enlever), on pourra réaliser une blépharoplastie par voie trans-conjonctivale, c’est-à-dire utilisant des incisions placées à l’intérieur des paupières et ne laissant donc aucune cicatrice visible sur la peau.
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Suites opératoires
Les premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent. Il est intéressant d’appliquer de la glace sur les paupières pour diminuer l’apparition d’un oedème.
Les fils sont retirés habituellement le 5ème jour après l’intervention à la Clinique Saint Roch (Montpellier).
Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie
socio-professionnelle normale après quelques jours (6 à 20 jours selon l’ampleur des suites).
Les Questions que vous pouvez vous poser
La chirurgie des paupières supérieures est habituellement réalisée sous anesthésie locale. Il y a simplement une sensation de tiraillement durant la chirurgie mais pas de douleur. Il est tout à fait possible de garder les yeux fermés et d’écouter de la musique ou de discuter durant cette blépharoplastie supérieure. Les suites également ne sont pas douloureuses. Ce sont plutôt les pansements réalisés après la chirurgie qui sont contraignants car difficiles à camoufler. Ils représentent une contrainte sociale durant quelques jours, jusqu’à leur retrait (entre 5 et 7 jours après la chirurgie).
La chirurgie des paupières inférieures n’est pas plus douloureuse mais elle peut être plus impressionnante. Elle est donc le plus souvent réalisée sous anesthésie générale, parfois en association avec une blépharoplastie supérieure ou un lifting du visage. Les suites sont également simples et des antalgiques classiques sont habituellement prescrits.
La cicatrice dans la chirurgie des paupières supérieures est habituellement située dans le pli de la paupière (ou pli palpébral) ce qui la rend invisible lorsque les yeux sont ouverts. Elle est par contre rouge durant 2 mois environ ce qui nécessite donc un camouflage par un maquillage léger durant cette période pour qu’elle ne soit pas visible lorsque vous fermez les yeux. Une fois la période inflammatoire normale de la cicatrisation terminée la cicatrice ne sera visible qu’après un examen attentif de la région. Mais la plupart des patientes considèrent qu’elle disparait.
Si l’excès de peau est important la cicatrice peut déborder sur le coin externe de la paupière : il faudra donc bien la protéger du soleil pour qu’elle disparaisse avec le temps. Dans tous les cas elle est située dans les rides d’expression, fréquentes à ce niveau, ce qui lui confère une grande discrétion y compris quelques jours après l’intervention.
Pour la blépharoplastie inférieure la cicatrice peut être située à l’intérieur de la paupière (dans la conjonctive) ce qui la rend parfaitement invisible. Cette façon de faire est possible lorsqu’il n’y a pas de peau à retirer (retrait des poches graisseuses chez les patients jeunes).
S’il faut retirer de la peau la cicatrice est alors située au ras des cils ce qui la camoufle très bien. Par contre si la quantité de peau à retirer est importante elle débordera là aussi sur la partie externe de la paupière : elle est donc placée dans les rides d’expression pour la camoufler.
C’est la principale conséquence de la chirurgie des paupières dans les jours qui suivent l’intervention. Beaucoup de précautions sont prises pour qu’il n’y ait pas ou peu d’ecchymoses mais cela est toujours possible. Une prémédication par arnica sera systématiquement réalisée ainsi que l’arrêt des médicament anti-inflammatoires durant 7 jours avant la chirurgie.
Durant l’intervention les petits vaisseaux sont traités pour éviter les saignements afin d’obtenir des suites plus simples. L’application de glace est conseillée durant 48 à 72h après l’intervention pour diminuer l’apparition des bleus.
Malgré ces précautions (et en raison des fils et des pansements) il vaut mieux prévoir une semaine d’éviction sociale. Au delà de cette période, s’il reste des ecchymoses, elles seront habituellement faciles à camoufler à l’aide d’un maquillage adapté.
Durant les premiers jours : il est intéressant de lutter contre les ecchymoses et les oedèmes avec l’application de froid et l’utilisation d’arnica. Les points sont retirés au bout de 5 à 7 jours ainsi que les éventuels pansements. Une kinésithérapie spécialisée peut être réalisée pour des drainages lymphatiques précoces.
Durant les 2 premières semaines : un pommade de vitamine A doit être appliquée pour prendre soin de la cicatrice. Il est possible de maquiller les cicatrices.
Durant les premiers mois : l’oedème va disparaitre progressivement pour laisser place au résultat final.
Durant la première année : il est indispensable de protéger les cicatrices du soleil durant 1 an. Les massages de cicatrice ne sont habituellement pas nécessaires à ce niveau car c’est une zone qui cicatrise très bien.
La chirurgie des paupières permet d’améliorer l’aspect du regard. Elle n’empêche pas la poursuite normale du vieillissement : on peut donc considérer que son efficacité s’étend sur une dizaine d’années. C’est en pratique très variable et certains résultats sont stables plus longtemps.
Il est possible de réaliser une chirurgie des paupières du haut et/ou du bas durant la même intervention. Mais il est également possible de l’associer à une autre chirurgie de rajeunissement du visage, en particulier avec le lifting du visage ou la mise en place de fils tenseurs.
De même il est fréquent que le vieillissement des paupières s’accompagne d’un vieillissement des sourcils : il peut être intéressant de les corriger durant le même temps opératoire.
Enfin la chirurgie du regard est habituellement associée avec des traitements de médecine esthétique, en particulier la toxine botulique pour prévenir le vieillissement du regard (ride du lion et patte d’oie). Ou encore la réalisation d’un peeling du visage pour améliorer la qualité de la peau dans ces zones très sollicitées.